Attention,
la page peut être longue à charger , à cause des photos en ligne
Après
avoir pris possession des 4x4 à Windhoek, nous prenons au plus vite
la route en direction de Swakopmund.
La route est goudronnée tout du long, et la vitesse maxi autorisée
de 120 km/h peut être tenue quasiment en permanence. Il faut savoir
qu'une grande partie de la Namibie est occupée par des propriétés
privées, et qu'il est impossible de quitter les routes et pistes,
celles-ci étant longées par des km de clôtures. |
Quittant Swakopmund, nous nous engageons dans le désert du Namib et ses cordons de dunes longeant l'Océan en direction de Walvis Bay, avec un trajet Est-Ouest , puis Nord-Sud. Bivouac au milieu des dunes. |
Le
lendemain, nous poursuivons notre trajet, hors pistes dans les dunes,
suivant un axe Nord-Sud. Le sable est assez porteur, et les ensablements
sont peu nombreux. (les pneus ont été dégonflés à 1.2 bars). |
Lever de soleil sur les dunes, avec au loin, le massif du Brandberg |
Nous quittons les dunes en milieu de journée (un jour supplémentaire de sable aurait été apprécié...) pour s'engager dans le canyon de la Swakopmund River (valley of the moon). Ce parcours est soumis à une autorisation d'entrée qu'il est nécessaire de se procurer à Swakopmund. |
L'itinéraire initial devait nous faire remonter 'intégralité du canyon de la Khan River, mais devant les contraintes d'horaires, nous quittons le canyon pour remonter en direction de la route à la hauteur de Arandis, par la piste de l'ancienne mine (ci-dessous , ruines de la mine de cuivre) . Cheminement difficile du fait d'un terrain très mou et sablonneux. Nous prenons ensuite la direction du Spitzkoppe , que nous voulons atteindre avant la nuit pour y bivouaquer. |
Approche, en parcours hors-pistes, du massif du Grosse SpitzKoppe, au soleil couchant, pour y chercher un emplacement de bivouac. |
Le Spitzkoppe, avec ses multiples pitons rocheux (massif granitique de 1700m d'altitude), est un endroit magnifique, en particulier a l'aube et au crépuscule, par la couleur orangé flamboyant que prennent les roches. |
Nous
quittons le bivouac, assez tôt, comme chaque matin (lever avec le
soleil à 6h30, départ à 8h30). Nous explorons les divers massifs
rocheux du SpitzKoppe (arche...) avant de mettre le cap vers le
Nord Ouest, en direction du massif du Brandberg. |
Après
avoir traversé la Omaruru River, nous poursuivons notre itinérairet
sur des pistes "fantômes". Nous avons l'occasion de voir de nombreuses
antilopes, ainsi que des autruches. |
Bivouac
à l'exterieur du rempart du Messum Crater, au pied d'un cône
rocheux. Nous y apercevons, sous des pierres, une vipère (à cornes
?). |
Nous
pénétrons dans le Messum Crater par le Col Sud. Il est vraiment
recommandé de préserver le milieu naturel au maximum ( ne pas sortir
des traces, ne pas camper, ne pas allumer de feu !). Le cratère est
grandiose, avec ses 20km de diamètre. l'isolement est extrême, et
les seules traces de vie sont des troupeaux d'antilopes apercus
au loin. |
La
température de l'air est très fraîche, accentuée par le vent (celle
de l'eau est certainement glaciale...), et comme toujours, sur cette
étroite bande côtière, le ciel est chargé de nuages (phénomène météorologique
lié à la rencontre de masses d'air froid venues de l'océan
, et d'air chaud du désert tout proche). |
Nous retrouvons comme prévu, au mile 108, le 3ème véhicule, venu en direct depuis Swakopmund, avec les 2 amortisseurs AV changés, et un pneu neuf. Nous quittons rapidement la Skeleton Coast (et ses nuages) pour prendre un cap Est, afin de remonter la Messum River , en direction du coeur du très aride Messum Crater. |
Nous bivouaquerons dans la Messum River. Des animaux (lesquels ?) rôdent autour du bivouac, toute la nuit durant. |
Nous
allons traverser le Messum Crater, et ses paysages à couper le souffle.
L'orientation est assez difficile dans ce cratère, car il n'est
pas aisé d'en trouver le bon canyon pour en sortir, coté Nord est.
Cela est dû à son pourtour constitué de 2 cercles de remparts
concentriques, de 22 km de diamètre. (C'est là, tout
l'intérêt de pouvoir consulter " en direct" les photos satellites Google Earth
stockées sur l'ordinateur) |
Nous
sortons du cratère par un des nombreux canyons (tous n'en sortent
pas...) en direction (Nord-Est) du Sud de la montagne du BrandBerg
(2600m d'altitude). C'est un excellent amer pour cette navigation
"au cap". |
L'intérieur et les flancs du messum crater sont le sanctuaire des "Welwitschia" (Welwitschia mirabilis), plantes millénaires, semi-fossiles, endémiques du désert du namib, et particulièrement nombreuses et géantes dans la zone du Messum Crater... |
Nous allons contourner le massif du Brandberg par le Sud puis l'Ouest, afin de rejoindre le lit de l'Ugab River. la progression et l'orientation ne sont pas faciles, car il n'y a pratiquement aucune trace. la nature du terrain change également, avec un relief plus rocailleux, et de nombreux passages "trialisants" (sans crevaison, d'ailleurs...) |
Au
milieu d'un paysage désolé particulièrement spectaculaire... une
découverte étonnante... (notre 4x4 est celui de
gauche !!) |
Bivouac sur les berges de la rivière Ugab , avec en toile de fond le Brandberg Nord. Nous établissons notre campement près d'un point d'eau alimenté par une éolienne (windpump). Nous pouvont refaire le plein d'eau, mais les seuls animaux visibles ont été ... vaches et chèvres. La présence des éléphants s'est limité au crottin laissé par les pachydermes. Dommage ! |
Nous quittons la rivière Ugab et le massif du Brandberg, pour s'éloigner vers le Nord, dans la région reculée du Doros Crater. Nous cheminons sur des collines et des plateaux sablonneux et rocailleux, jusqu'à rejoindre le lit de la rivière Goantabag. Cette rivière , contrairement aux précédentes, n'est pas totalement à sec (sans doute du à la saison des pluies particulièrement arrosée en 2006), et nous traversons plusieurs passages "en eau" |
Le bivouac est installé, au soleil couchant, sur les berges de la rivière. Il y a de nombreuses traces d'animaux dans la boue, en particulier d'éléphants (et peut-être de rhinos... mais nous ne sommes pas spécialistes...). Beaucoup de bruits d'animaux autour du campement , au cours de la nuit. |
Après
une descente plein sud de la Goantabag river, nous quittons son
lit pour une remontée Nord pour contourner le Doros Crater
par l'Est puis le Nord. C'est le territoire des rhinoceros noirs,
que nous n'aurons malheureusement pas la chance (c'est peut-être
une "chance" d'ailleurs !...) de rencontrer. Nous escaladons à pied
le flanc est du Doros Crater. |
Nous
poursuivons notre périple en longeant le Nord du Doros Crater
(photo ci-dessus) pour prendre une direction Ouest/Nord-Ouest
, avec pour but le lit de la rivière Aba-Huab. |
Les
véhicules remontent avec difficultés (terrain sablonneux très mou,
entraînant un sur régime moteur avec élévation de la température
d'eau) la rivière Aba-Huab jusqu'à Twyfelfontein. Nous y retrouvons
des pistes mieux tracées qui nous emmènent faire un crochet pour
visiter
les
peintures rupestres et les Organ Pipes/ tuyaux d'orgues ( 2 photos ci-dessous). |
Nous
reprenons, après Twyfefontein, le lit de la rivière et nous avons
le bonheur , au détour d'un méandre , de tomber nez-a-nez avec un
éléphant du désert. Il s'agit d'un vieux mâle. |
Les éléphants du "désert" : Ces remarquables éléphants dit "du désert" se rencontrent dans le lit des rivières du Damaraland, où ils cherchent de la nourriture et les eaux de surface, peu abondantes, mais indispensables à leur survie. Ils sont nomades, et parcourent de grandes distances chaque jour. Ce sont les seuls éléphants à pouvoir vivre en milieu désertique. Leur nombre dans les rivières Ugab et Huab , est estimé à 60 individus |
Après être sortis de la rivière Aba-Huab, nous traversons les collines du Roiberg, en cheminant sur des pistes escarpées pour rejoindre les sites de la forêt pétrifiée, où nous bivouaquerons. |
L'itinéraire
nous mène ensuite plein Nord pour croiser la rivière Huab,
dont nous allons remonter une nouvelle fois le lit. |
Nous
croisons de nombreux animaux dans cette portion de la rivière (antilopes
de tous genres, zèbres, ...). Une clôture empêchant de poursuivre
la remontée dans le lit de la rivière nous oblige à en sortir pour
regagner des pistes de mieux mieux tracées, qui traversent successivement sur
une dizine de km
plusieurs propriétés
pour arriver au final sur la route Fransfontein - Kamangab.
|
Ultime
étape du voyage ...cliquez
sur la miniature ci-dessous pour visualiser les photos prises dans le parc d'Etosha