Nous
avons rejoint Etosha au plus vite par la route depuis Kamanjab. Nous
avions réservé 3 nuits dans les différents camps. Lors des réservations, 6 mois
avant, on nous avait indiqué que tout était déjà complet (bungalows et
camping). Après de nombreux échanges de mails, et sans doute de par notre insistance,
des places nous ont été trouvées 1 mois avant le départ ( bugalows à Okaukuajo
et Halali, camping à Namutoni).
Sur place, je pense qu'il est toujours possible
de trouver des places de camping disponibles, même sans réservation, en se présentant
sur place.
Dans chaque camp, les emplacements de camping ne semblaient
pas pleins...
Notre
préférence va au camp d' Okaukuejo, le plus récent des trois et le plus
propre. C'est également à notre avis le meilleur point d'eau pour observer les
animaux à toute heure du jour et de la nuit. La nourriture dans le restaurant
y est aussi la meilleure. ( la boutique est également la mieux achalandée)
Halali
est le plus ancien des 3 camps, et le plus vétuste. Nous n'y avons observé que
peu d'animaux au point d'eau. (pourtant réputé...)
Namutoni est intermédiaire
entre les 2 précédents au niveau de l'agencement et du confort. L'ancien fort
allemand apporte une touche particulière à ce camp. Le camping y a été très
bruyant, contrastant ainsi avec tous les campings sauvages auxquels nous
étions habitués....
... retrouver la civilisation (et
les campeurs ) est bien peu agréable !...
Les
3 journées que nous avons passées dans le parc nous ont semblé suffisantes.
Le paysage est un peu monotone (rien de grandiose comme dans le Damaraland),
et passer des heures dans la voiture sans pouvoir en sortir, est un peu lassant.
On
voit, heureusement beaucoup d'animaux ! C'est parfois presque trop...
quand les zèbres , au milieu de la piste ne s'écartent pas au passage de la
voiture.
On n'a plus tout à fait l'impression d'être en présence d' animaux
sauvages.
Il ressort donc de la visite d'Etosha, une vague impression d'"artificiel"...
une sorte de "Zoo" géant, ou les animaux seraient en liberté... et
ou les hommes seraient en cage (sur roues)
|